Ligue des champions – J3 Lyon tombe à Lisbonne, Lille prend un point au courage

Deux matches de Ligue des champions pour les clubs français ce mercredi soir et s’il pouvait y avoir des motifs d’espoirs avant les rencontres, les résultats sont globalement décevants. Seul le PSG l’a emporté mardi soir, et Lyonnais comme Lillois peuvent être frustrés de leur soirée européenne avec une défaite pour l’équipe de Rudi Garcia et un point glané à la toute dernière seconde par les joueurs de Christophe Galtier. 

Benfica – Lyon : 2-1

Deuxième sortie pour Rudi Garcia avec ses nouvelles couleurs de l’Olympique Lyonnais et deuxième déconvenue puisque son équipe s’est inclinée à Lisbonne ce mercredi soir. Face à un concurrent pour la qualification pourtant mal engagé avant le match, Lyon a réussi l’exploit de relancer son adversaire au terme d’une prestation qui pose à nouveau de nombreuses questions. Les choix de Rudi Garcia tout d’abord avec un Jeff Reine-Adélaide toujours remplaçant au coup d’envoi, puis la titularisation de Marcelo en défense centrale en lieu et place de Joachim Anderson. L’international a été acheté 30 millions d’euros l’été dernier je ne comprends absolument comment n’importe quel technicien censé peut continuer à aligner Marcelo avec ses performances. Son match de ce soir ressemble à un long chemin de croix, qu’il aura passé au sol entre des duels perdus et des relances approximatives. La présence de Marcelo sur le terrain décrédibilise absolument tout le monde et le responsable de ce choix en premier. 

Jamais les joueurs lyonnais n’ont trouvé la solution pour battre Benfica ce mercredi soir (2-1).

Dans le contenu la première période de l’OL aura été d’un niveau très faible, et le 1-0 à la pause pour les Lisboètes est même plutôt flatteur pour les joueurs lyonnais. Seferovic a raté deux belles situations, et le but précoce de Silva a mis en lumière une nouvelle fois les difficultés défensives de cette équipe. Il a fallu attendre la deuxième période et un centre de Léo Dubois pour Memphis Depay pour trouver l’égalisation, mais la fébrilité lyonnaise est revenue immédiatement et le gardien Anthony Lopes a offert le deuxième but aux locaux après une mauvaise relance à cinq minutes de la fin du match. Finalement Lyon a perdu ce match plutôt logiquement et il va désormais falloir se poser la question suivante : quel apport pour Rudi Garcia après deux matches ? Peut-être encore tôt, mais ce qui est perceptible pour le moment est inquiétant. 

Lille – Valence : 1-1

Certainement le match de la dernière chance pour les Dogues et l’égalisation de l’entra nt Jonathan Ikoné en fin de match peut laisser entrevoir un mince espoir pour Christophe Galtier et ses joueurs. Une rencontre que les Dogues ont globalement dominée mais qu’ils n’ont jamais su tuer, un peu comme lors des sorties précédentes face à l’Ajax puis Chelsea. Galtier a opté pour un changement de système ce mercredi soir face à Valence et l’apport de Yazici notamment a été logiquement très intéressant. C’est dans le dernier geste que les Lillois ont péché et face à une équipe espagnole peu inspirée le manque de réalisme des Dogues a fini par tourner en faveur des visiteurs qui ont ouvert le score grâce à un débordement de Gameiro et une frappe de Cherichev à l’heure de jeu.

Entrée décisive pour Jonathan Ikoné avec une égalisation à la dernière seconde (1-1).

Le moment choisi par Christophe Galtier pour lancer son international français Jonathan Ikoné et c’est grâce à ce dernier que le club nordiste est encore en vie ce soir, tout du moins pour une qualification en Europa League via la 3e place du groupe. Servi par Benjamin André, meilleur lillois ce soir, Ikoné a frappé et permis à ses partenaires de prendre un point tout à fait mérité mais encore frustrant face à des joueurs de Valence réduits à 10 après l’expulsion de Diakhaby. Il y avait la place pour empocher la victoire ce mercredi soir, et il faudra désormais certainement une victoire à Valence à l’extérieur pour espérer revenir sérieusement. Le temps presse désormais, en Ligue 1 comme en Coupe d’Europe, et ce serait une excellente idée d’aligner les meilleurs éléments dès le coup d’envoi car la marge de manœuvre reste fragile.

Emmanuel Trumer