Les détails de ma plainte au Pénal contre Pierre Ménès

Trois mois après les propos diffamatoires teintés de racisme tenus par Pierre Ménès sur Cnews et mes tweets qui ont suivi, il est grand temps de vous donner plus d’explications. Comme je l’ai déjà dit mon année de contrat avec ce « journaliste » aura été un calvaire absolu à tel point que j’ai tenu à mettre fin à toute collaboration avec lui et cela s’est alors transformé en cauchemar. Après avoir dû supporter un harcèlement constant, quotidien, violent, mais également avoir du supporter le racisme décomplexé de cet homme en plus de son homophobie et de comportements très graves envers les femmes, je tiens à revenir sur chaque point qui a mené à cette situation.

Tout a repris « grâce » à l’avocat de Pierre Ménès, Arash Derambarsh, qui m’a harcelé pour obtenir la suppression de mes tweets, requête à laquelle je n’ai évidemment pas donné suite et après plusieurs menaces c’est désormais un tournant judiciaire, logique, que cette histoire a pris. Je voudrais tout de même signifier que cet avocat est aussi mauvais dans sa fonction que le client qu’il représente fièrement, et le fait d’avoir loupé ses diplômes 8 fois (il le retweet lui-même lors de ses interviews au Figaro) ne devrait pas donner un quelconque sentiment de supériorité. Médiocrité jusqu’au bout.

Toujours est-il que j’ai alors pris contact avec un avocat pour me défendre, Maitre Didier Seban, qui après avoir pris connaissance des preuves en ma possession m’a conseillé de ne rien divulguer dans un premier temps. Depuis le temps judiciaire fait son oeuvre et j’ai été entendu par un enquêteur du commissariat de Boulogne, qui n’a pas encore rendu ses conclusions à ce jour, et cela devrait donc mener à un prochain procès au pénal. Pour que vous compreniez bien, Pierre Ménès a essayé de porter plainte contre moi pour diffamation à la suite de mes tweets, une plainte évidemment tombée à l’eau avec les preuves fournies et désormais il va devoir se défendre d’une plainte contre lui au pénal pour harcèlement.

Je n’ai absolument rien supprimé concernant l’enfer vécu au travail à cause de Pierre Ménès et que ce soit pour le harcèlement me concernant, le racisme, l’homophobie, ou l’agression sexuelle sur une journaliste qui travaille toujours grâce à son bourreau aujoud’hui, j’ai fourni des preuves pour chaque élément dans les moindres détails. Vous trouvez avec ce papier quelques unes des preuves envoyées à mon avocat après les pressions d’en face, et qui ont fait évoluer l’affaire.

Une affaire qui concerne également un agent de joueurs, puisqu’il s’agit du fameux agent de joueurs traité de « bougnoule » par Pierre Ménès en capture d’écran. Une pratique courante puisque c’est un qualificatif utilisé très souvent, pour les agents de sécurité des soirées FIFA ou ceux des studios de Canal +. Chacun est libre de gérer cette affaire comme il l’entend, et si dans un premier temps je comptais essayer de tout oublier pour passer à autre chose c’est finalement allé beaucoup trop loin.

En attendant je vais tenter de reprendre les comptes rendus des matches de Ligue 1, et je vous tiendrai bien évidemment au courant des nouvelles avancées judiciaires, avec des audiences auxquelles les plus curieux pourront de toute façon assister. C’est loin d’être un plaisir d’en être arrivé là, de trainer dans de telles accusations un homme qui m’a offert un premier contrat me direz-vous, mais croyez moi si je le fais c’est que la situation est très grave. Aurais-je dû refuser l’opportunité lorsque cela m’a été proposé après que son fils Axel ait été embauché grâce à des membres de ma famille ? Peut-être, seulement le fait qu’il démissionne au bout d’un moins n’a certainement pas mérité une suite pareille pour mon cas personnel.

Et puis comme on le dit si bien, ce qui ne tue pas vous rend plus fort à coup sur je suis désormais blindé en terme d’expérience avec quelqu’un à qui l’humanité (ou les contacts) auront donné une deuxième chance. Qu’il a vite oubliée.

Emmanuel Trumer